Dernière mise à jour le 13 juin 2022
Au premier abord, les taxis et les véhicules de transport ou de tourisme avec chauffeur constituent des métiers similaires. Pourtant, de grandes différences existent entre les deux, notamment au niveau de la règlementation. D’ailleurs, pour devenir VTC ou taxi, certains points sont à connaître comme les formalités d’accès à la profession. Alors, quelle formule faut-il choisir pour exercer son activité ? Pour vous aider dans votre démarche, cet article vous en dit davantage sur leurs ressemblances et leurs contrastes.
Ces deux métiers comportent bien évidemment des similitudes. Ainsi, leur mission consiste à transporter leurs clients d’un point A à un point B. Certaines qualités se révèlent d’ailleurs indispensables à l’exercice de cette activité :
Ces professionnels du transport doivent également respecter certaines conditions pour devenir VTC ou taxi :
En outre, ils doivent passer un examen spécifique organisé par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA). À l’issue de celui-ci, le chauffeur de taxi reçoit un certificat de capacité professionnelle et le conducteur de VTC une attestation de réussite.
Pour exercer cette activité, vous devez posséder une licence de taxi ou une autorisation de stationnement de taxi (ADS). Cette dernière s’obtient gratuitement auprès de la mairie de votre commune ou la préfecture de police pour les conducteurs parisiens. Valable pendant cinq ans, elle se montre néanmoins relativement difficile à acquérir. Raison pour laquelle de nombreux conducteurs décident de se tourner vers la location. Certains font même le choix de travailler au sein d’une société autorisée.
Quoi qu’il en soit, devenir chauffeur de taxi vous permet de bénéficier de différents avantages intéressants :
Par ailleurs, la règlementation fixe chaque année le barème des tarifs des taxis. Dès lors, vous facturez vos clients au compteur grâce à un taximètre. Le coût de la course varie tout particulièrement en fonction des éléments suivants :
Votre client prend donc uniquement connaissance du prix en fin de course. Par contre, en cas de course forfaitaire, il connaît le montant à payer à l’avance.
En devenant conducteur de VTC, vous êtes soumis à une règlementation particulière. Celle-ci limite alors l’exercice de votre profession :
Par contre, la détention d’une ADS se révèle inutile pour pouvoir exercer. De plus, à l’inverse du taxi, le client connaît à l’avance le prix de la course. Effectivement, celui-ci est automatiquement calculé lors de la réservation. En outre, aucun frais supplémentaire n’est à payer puisque tout est déjà inclus dans le tarif de base.
En tout cas, pour trouver des clients, plusieurs options se présentent à un chauffeur de VTC. Vous pouvez ainsi vous rapprocher d’une entreprise de location de voiture avec chauffeur. Sinon, vous avez la possibilité de vous inscrire sur une plateforme de mise en relation ou une application dédiée. À l’instar de Marcel, Uber, Free Now, Bolt, Heetch ou encore Snapcar.
Il va sans dire que pour pouvoir exercer en tant que conducteur de VTC ou de taxi, vous devez suivre plusieurs formalités. Les détails.
Pour accéder à cette profession, vous devez entreprendre une procédure longue et coûteuse. De fait, il convient de :
Ainsi, devenir conducteur de taxi implique un investissement très conséquent dès le départ. D’ailleurs, même pour une demande gratuite auprès du maire ou du préfet, l’attente est longue.
Par rapport aux formalités d’accès au métier de chauffeur de taxi, les démarches pour exercer en tant que conducteur de VTC se montrent plus faciles et moins onéreuses :
À réaliser en ligne et tous les cinq ans, cet enregistrement suppose la présentation de plusieurs justificatifs. Vous devez alors fournir une copie de la carte grise de votre véhicule et celle de votre carte professionnelle. S’ajoutent à cela l’extrait Kbis ou tout autre document attestant de l’immatriculation de votre structure ainsi qu’une attestation d’assurance RC pro.
Pour être chauffeur de VTC ou de taxi à votre compte, vous devez bien sûr monter votre propre entreprise. Diverses options s’offrent dès lors à vous pour le choix de votre statut juridique :
À noter qu’un conducteur de VTC se trouve dans l’impossibilité de devenir chauffeur de taxi. En revanche, ce n’est pas le cas pour ce dernier puisqu’il peut tout à fait exercer ce métier.
Par Romain Laventure
Secrétaire Général de Kandbaz, en charge du pôle juridique, Administrateur du Synaphe (syndicat professionnel de l’hébergement d’entreprise)
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