Dernière mise à jour le 10 novembre 2023
Dans le but de créer ou de développer son entreprise, l’achat de nouveau matériel reste une étape essentielle. Et ce, afin de continuer ses activités dans les meilleures conditions possible. Et de nos jours, avec l’évolution technologique, l’équipement informatique se révèle indispensable. PC, tablettes, imprimantes, photocopieurs ou serveurs, leur achat nécessite une importante somme alors que la plupart des sociétés n’en disposent pas immédiatement. Cependant, plusieurs solutions existent pour financer cette acquisition. Parmi elles, retrouvez l’emprunt et le leasing. Découvrons donc dans cet article le meilleur choix adapté pour équiper sa structure.
La forme de financement la plus connue constitue bien évidemment le crédit bancaire. Celui-ci reste d’ailleurs la solution la plus prisée par les entrepreneurs. Son principe est simple : la banque s’engage à donner une certaine somme remboursable sur une durée déterminée à l’entreprise. Il présente plusieurs avantages :
Le leasing consiste à louer (avec ou sans option d’achat) du matériel professionnel neuf auprès d’une enseigne pratiquant du crédit-bail. Ces équipements sont amortissables grâce à l’existence de plusieurs alternatives à la fin du contrat (qui dure généralement de 3 à 7 ans) :
Ce financement repose sur une relation tripartite entre le client, le revendeur et un établissement financier (nommé parfois crédit-bailleur ou société de leasing). Il est de plus en plus prisé compte tenu de ses nombreux atouts :
Avant de choisir une solution pour acquérir son matériel informatique, le mieux est de voir si elle correspond à votre situation financière et à votre possibilité de remboursement. Une entreprise nouvellement créée ou en difficulté financière ne montre pas assez de garanties par rapport à une société déjà en activité depuis plusieurs années.
Pour les entreprises qui disposent de peu de fonds pour acheter du matériel informatique, dont les nouvelles entreprises ou les structures individuelles, il est judicieux d’opter pour le leasing. Quelques précautions sont alors à prendre. Concrètement, il faut bien vérifier que le nombre de mensualités n’excède pas le prix réel du matériel informatique (ce qui peut rendre l’opération onéreuse). Il vaut mieux donc choisir une location sans option d’achat ou un leasing opérationnel. De fait, cette solution couvre déjà les coûts de réparation ou de remplacement, de maintenance et d’assistance.
Obtenir un crédit professionnel avec un établissement financier reste une tâche difficile pour un jeune entrepreneur. Cela implique effectivement un travail de longue haleine puisqu’il convient de convaincre la banque. Il faut savoir que cette dernière s’expose à un risque de non-remboursement ou l’inexistence de garanties de la part de l’entrepreneur vu sa précarité financière.
En tout cas, pour une société en quête de stabilité financière, les intérêts bancaires constituent des frais fixes supplémentaires sur le long terme. Cela pourrait entraîner une mauvaise gestion des finances de l’entreprise. Il importe aussi d’avoir un œil sur le prix de l’assurance imposée par l’établissement de leasing. Le crédit-bailleur peut également augmenter vos frais de financement.
Dans le cas d’une entreprise individuelle qui détient des fonds propres conséquents ou d’une société composée de plusieurs actionnaires, il reste possible de recourir à un crédit bancaire. Le cautionnement constitue alors la principale garantie de la banque en cas de non-remboursement du prêt. D’ailleurs, même si le passif du bilan affiche une somme importante, l’amortissement du matériel informatique permet d’abaisser le résultat de l’entreprise sur le long terme. Il convient ainsi de bien veiller à respecter le délai de remboursement de l’emprunt. De fait, les retards constituent des raisons de saisine. Quoi qu’il en soit, la société qui demande le financement doit payer à la fois le taux d’intérêt du prêt et la somme empruntée.
Face au manque de capacité d’investissement des TPE et PME, la Direction générale des entreprises propose la garantie de prêt France Num. Celle-ci aide à faciliter le financement des projets de transformation numérique des structures de moins de 50 salariés et actives depuis au moins 3 ans. En fait, ce prêt est accordé lorsque le montant dédié à l’achat de matériel informatique n’excède pas les 40 % du coût total de votre projet. Avec un montant de garantie de seulement 0,70 % du montant du prêt, le crédit France Num se montre comme un vrai plus pour les jeunes entreprises désirant acheter du matériel informatique.
La Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA), à travers le site Aides-entreprises.fr, recense les aides publiques à destination des PME et TPE afin de faciliter la création et le financement des projets. Une base de données unique est mise à la disposition des chefs d’entreprise et des porteurs de projet sur les aides financières de toutes sortes. Crédible grâce aux partenariats, cet apport est validé par les financeurs.
Par Romain Laventure
Secrétaire Général de Kandbaz, en charge du pôle juridique, Administrateur du Synaphe (syndicat professionnel de l’hébergement d’entreprise)
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