Dernière mise à jour le 20 octobre 2021
Pour réussir son projet de création d’entreprise, il est primordial de passer par différentes étapes. Voici toutes les formalités à connaître ainsi que divers conseils à retenir avant de se lancer. Créer une entreprise est une grande décision apportant de grands changements dans la vie personnelle et professionnelle du futur entrepreneur. Avant de se lancer dans une telle aventure, il doit connaître les différentes étapes à suivre pour le réussir, tout en respectant toutes les démarches et formalités nécessaires. De l’idée de projet à l’immatriculation auprès du greffe, voici les phases à retenir dans le cadre de la création d’une société.
Afin de savoir comment créer une entreprise, il convient tout d’abord… de trouver l’idée ! Le projet peut être un concept innovant ou une activité déjà existante. Après avoir validé l’idée, il est recommandé de déterminer son business-model. Une étude de marché permet d’apporter plus de précisions, de connaître ses concurrents, ses clients potentiels, de définir sa zone de chalandise, etc.
Le futur entrepreneur doit avoir mûrement réfléchi à son projet avant de le lancer. Il doit être motivé et s’investir au maximum pour réussir.
Avant de créer sa société, il est conseillé de procéder à un bilan de sa situation patrimoniale, professionnelle et familiale. Cerner sa personnalité et ses compétences est aussi un atout pour réussir le projet de création.
Grâce à ce bilan, le créateur arrive à mesurer les répercussions de sa décision sur sa vie familiale. Il prend conscience du changement dans son revenu mensuel qui peut être provisoirement revu à la baisse lorsqu’il quitte son emploi. Il se rend également compte qu’il va devenir chef d’entreprise, une fonction pouvant être assurée uniquement par quelques personnes déterminées.
Ainsi, la décision sera prise après avoir tenu compte de son impact sur la vie professionnelle et personnelle.
Différentes informations sont disponibles à ce sujet auprès des chambres de commerce. Elles permettent d’en savoir plus sur la création d’entreprise et les étapes qui suivent, telles que le financement, les statuts juridiques, le Business Plan, etc.
Le porteur de projet doit être bien entouré. Pour cela, il peut opter pour les entreprises de gestion pour l’accompagner ou s’entourer de personnes bienveillantes, comme des amis connaissant le sujet, un ancien entrepreneur, etc. En intégrant des réseaux de porteurs de projet, il peut bénéficier des conseils avisés auprès d’autres auto-entrepreneurs.
Certaines actions doivent être menées pour mettre votre idée à exécution. Contactez des investisseurs, un expert-comptable dans la mesure du possible et discutez de votre décision avec votre banquier. Parlez-en également à votre employeur en lui faisant part de votre désir de partir de l’entreprise et en signant une rupture conventionnelle. Toutefois, si vous ne voulez pas quitter l’entreprise, vous pouvez cumuler les deux activités ou prendre un congé création.
Il est également important de déterminer si vous devez dès le départ intégrer un réseau de franchise, avoir un associé, etc. Demandez-vous également si vous possédez toutes les compétences indispensables pour réaliser ce projet. Dans certains cas, quelques obligations doivent être respectées. Celles-ci doivent être préalablement connues. En outre, la marque, le concept et l’idée nécessitent parfois d’être protégés.
Le Business Plan sert à estimer son futur chiffre d’affaires, ses clients potentiels, son éventuel part de marché. Le créateur d’entreprise doit élaborer ce dossier afin de le présenter aux banques et partenaires financiers qui l’exigent.
Après avoir effectué une étude de marché, il est nécessaire de procéder au prévisionnel afin de savoir notamment si le projet est rentable. Cette étape est essentielle pour bénéficier d’une visibilité financière et économique. Grâce au prévisionnel, il est également possible d’évaluer le revenu à espérer au cours des premières années. Le somme nécessaire pour financer le projet peut aussi être définie grâce au prévisionnel.
À partir de cette étape, il est possible de rechercher des futurs prestataires et fournisseurs. Le prévisionnel pourra ainsi être plus précis en fonction de leurs propositions.
Les aides à la création d’entreprise sont nombreuses. Parmi celles-ci, le futur entrepreneur peut bénéficier sous certaines conditions d’aides pour les femmes, de l’ACRE, de l’ARCE, du NACRE ou de l’ARE.
Les aides pour les femmes ont pour but de limiter les inégalités dans l’entrepreneuriat. Anciennement appelée ACCRE, l’ACRE ou Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprises permet de bénéficier d’une diminution des cotisations sociales.
L’ARCE ou Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise est attribuée à l’entrepreneur à la fin d’un contrat de travail. Il s’agit d’un versement en capital des allocations de chômage.
Le NACRE signifie Nouvel accompagnement pour la création ou la reprise d’entreprise. Cette aide vise à accompagner le porteur de projet dans le développement de l’entreprise, dans la structuration du financement et dans la finalisation du projet. En outre, l’ARE ou Allocations d’aide au Retour à l’Emploi permet de continuer à recevoir ces allocations après avoir réalisé son projet.
D’autres aides particulières en fonction des régions, un accompagnement, des prêts à taux zéro ou encore des aides définies selon la nature de l’activité peuvent être sollicitées.
Trouver un local est primordial pour pouvoir exercer son activité. L’adresse choisie peut être chez soi, chez des clients ou dans un tout autre local. Kandbaz met à votre disposition un large choix de domiciliation pour votre société quelle que soit la ville de votre choix.
En dehors de votre domicile, le siège social de votre société peut être dans un espace de coworking, auprès d’une société de domiciliation, dans un local professionnel ou commercial. Ce dernier nécessite généralement la signature d’un bail professionnel ou commercial. Véhiculant l’image de marque, le choix de l’adresse est essentiel pour la stratégie de la société.
La CFE ou Cotisation Foncière des Entreprises sera calculée en fonction de l’adresse choisie. Celle-ci peut être différente selon la zone géographique d’implantation.
Par ailleurs, l’attestation de domiciliation est obligatoire pour la validation du dossier d’immatriculation déposé auprès du greffe ou du centre de formalités.
Les statuts de société doivent être rédigés et signés. Ces statuts sont un acte juridique obligatoire pour constituer l’entreprise. Ils renferment les règles régissant le fonctionnement et l’organisation de cette dernière.
Il est recommandé d’être particulièrement attentif au cours de la rédaction de ces statuts, notamment si elle implique des actionnaires ou des associés. En général, ils renseignent sur la durée de vie de la société, son objet social, sa dénomination sociale, le montant du capital social, l’adresse de son siège social, etc.
Il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel, tel qu’un avocat ou un expert-comptable pour la rédaction de ce projet de statuts. Ce dernier est parfois requis pour procéder au dépôt des apports en numéraire.
Cette étape intervient au moment de la constitution du dossier de création de la société. Il s’agit d’une obligation et quelques mentions obligatoires doivent y apparaître.
Ces dernières, ainsi que le prix de la diffusion, dépendent de la forme juridique de l’entreprise. Après avoir choisi le journal approprié, il faut publier l’avis de création ou de constitution.
Pour constituer le capital social, les associés fondateurs doivent déposer une partie ou tout leur apport sur un compte bloqué. Le capital est généralement déposé avant la signature des statuts.
Le dépôt peut se faire auprès d’une banque en ligne ou d’une banque traditionnelle. L’ouverture d’un compte bloqué provisoire au nom de l’entreprise en constitution doit être faite. Il est conseillé d’opter pour un établissement de paiement ou de crédit proposant un service de dépôt en ligne pour gagner du temps.
C’est la dernière étape dans les démarches à suivre pour la création d’une société. Cette phase est obligatoire pour obtenir l’immatriculation de l’entreprise.
Le dépôt auprès du Greffe du tribunal de commerce a lieu lorsque l’avis d’annonce légale est publié dans un journal. Il se fait après la déclaration auprès des services fiscaux et quand les statuts sont rendus publics. À noter que le dossier peut être également déposé auprès du CFE ou Centre de formalités des entreprises.
Le jour de l’obtention de l’immatriculation marque la création officielle de l’entreprise. Une notification est envoyée à l’entrepreneur un mois après le dépôt du dossier de création.
Par Romain Laventure
Secrétaire Général de Kandbaz, en charge du pôle juridique, Administrateur du Synaphe
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