Dernière mise à jour le 20 octobre 2023
Une start-up est une jeune entreprise ayant un fort potentiel de croissance. Elle arrive généralement sur le marché avec des perspectives de développement, mais aussi de rentabilité. Cette organisation temporaire ne possède pas encore de cible ni de produits parfaitement définis. Cependant, elle doit avoir une bonne capacité d’adaptation et être flexible.
Motivés par la soif d’indépendance, la volonté de s’affranchir des codes du travail traditionnel et le goût du défi, les jeunes entrepreneurs se lancent de plus en plus dans la création de start-up. Il convient toutefois de lancer un projet innovant pour se démarquer face à la concurrence.
Financer rapidement et de manière exponentielle le développement d’une start-up nécessite un investissement important. En outre, cette jeune pousse ne possède pas de business model fixe, car elle évolue sur un marché instable ou en cours de création. L’état de start-up étant temporaire, elle échouera si elle ne trouve pas son modèle économique. Inversement, elle se développera, puis deviendra « une entreprise » au sens conventionnel si elle trouve un business model pérenne.
Procéder à une étude de marché permet de s’assurer la pertinence d’une idée. Cette étape fondamentale comprend une analyse du marché, une étude de la concurrence ainsi que du potentiel du projet par rapport à la demande. Elle inclut une analyse des tendances ainsi que des modes du secteur d’activité. L’identification des partenaires potentiels tout comme l’analyse des technologies et des aspects règlementaires sont également de mise. Ces étapes permettent à la start-up d’identifier son public cible, mais aussi ses clients types.
Le succès et la pérennité d’une entreprise se mesurent à l’idée de projet, à la stratégie de création ainsi qu’aux investissements. Pour bien commencer, il est en outre nécessaire de définir le statut de société adapté au projet de la start-up. N’hésitez pas à vous tourner vers KANDBAZ pour bénéficier d’un accompagnement sur mesure à toutes les étapes de la création de votre start-up.
Une start-up répond à un besoin inexistant ou émergeant. Via une étude de marché, elle doit trouver un secteur non exploité, un besoin ou chercher les tendances du moment. Si l’idée est bonne, le créateur pourra évaluer le potentiel de son projet. À défaut de trouver une idée novatrice, il peut copier une idée de projet existant qui en est à ses débuts et miser sur son amélioration. La mise en œuvre en se reposant sur les compétences d’une équipe motivée, des financements suffisants et une bonne gestion du workflow est particulièrement importante.
S’inspirer d’une idée entre dans le cadre de la libre concurrence nécessaire pour que l’économie de marché fonctionne normalement. Cependant, le débauchage et le parasitage économique tiennent de la concurrence déloyale et sont proscrits. La vigilance est également de mise concernant la contrefaçon pour exploiter ou utiliser sans autorisation un brevet, une marque, des droits d’auteur, des modèles ou des dessins.
Un startupper doit établir un business plan afin de matérialiser, puis de structurer son projet. Ce document de référence doit être réalisé dès que le projet débute afin d’en assurer la pérennité et la force. Il permet d’évaluer la faisabilité financière ainsi que la rentabilité, en plus de servir d’outil de pilotage au cours du démarrage de l’activité. Il présente le marché, le business model, les produits et services, le plan de financement ainsi que le compte de résultat provisionnel.
Une fois que vous avez votre idée de projet, il est temps d’investir. Si le montant de vos apports personnels est insuffisant, tournez-vous vers des acteurs susceptibles de vous aider à l’instar de vos proches, des banques, des institutions étatiques ou des incubateurs. Vous pouvez également recourir au prêt d’honneur sur les conseils de votre banquier pour bénéficier d’un taux 0. Si la création d’une start-up est risquée, un prototype peut être demandé en amont. L’objectif de ce dernier est de peaufiner le service ou le produit pour récolter les indicateurs clés qui encourageront les futurs investisseurs.
Durant la création d’une entreprise, le choix d’une structure juridique adaptée est nécessaire pour la faire évoluer. Les SARL, SAS et SA sont autant de formes juridiques qui permettent de rassembler plusieurs actionnaires ou associés. Elles limitent également les responsabilités de chacun d’entre eux en fonction du montant de leur apport.
La création d’une SAS pluripersonnelle nécessite au moins deux actionnaires. Le montant minimum du capital social ainsi que le nombre maximum d’associés n’est pas défini. Chacun est libre de contribuer en nature, mais également en numéraire. L’attribution de droits est possible selon les catégories d’opérations.
La création d’une SARL est inadaptée à une start-up en raison de la rigidité de ce statut. Il faut au moins deux associés et ne pas être plus d’une centaine. En revanche, le montant minimum du capital social n’est pas déterminé. Il est divisé en parts sociales. De plus, envisager diverses catégories de titres pour les actionnaires n’est pas possible. Pour un projet start-up, ce point peut être problématique, car les objectifs ainsi que les profils des associés sont différents. Par ailleurs, un gérant devant être placé à la tête d’une SARL, la mise en place d’organises de gestion est impossible, le gérant devant être une personne physique. Pour l’entrée et la sortie des nouveaux actionnaires, un agrément sera nécessaire.
La SA est le statut juridique le moins adapté pour une start-up. Le nombre minimum d’actionnaires est de deux. Le capital social doit indiquer un montant d’au moins 37 000 euros, suite à des apports en nature et numéraires. En outre, des organes de gestion sont nécessaires, mais cette opération est problématique pour une jeune pousse. Dès ses débuts, la start-up devra recourir à un commissaire au compte, ce qui est contraignant et coûteux.
Une start-up a constamment besoin d’adaptabilité et de flexibilité. Bien que la loi n’impose pas de forme sociale particulière, la SAS est recommandée en raison de sa souplesse. Ce régime social est l’idéal, car il permet à la jeune pousse d’adapter son fonctionnement durant les diverses étapes de sa vie. La SAS convient particulièrement à l’augmentation de capital et aux levées de fonds. Pour assurer un financement progressif de votre projet start-up, vous pouvez également penser à un capital variable à la SAS. En outre, l’entrée ainsi que la sortie de vos associés peuvent être simplifiées. Vous avancerez rapidement, car votre croissance ne sera pas freinée par un problème interne.
Avant la levée de fonds, un verrouillage de l’actionnariat peut être nécessaire selon la nature du projet que votre start-up développe. Cette action a pour but de garder le savoir-faire développé au sein de votre start-up. Grâce à la souplesse des statuts de SAS, des dispositions qui protègent le pouvoir des fondateurs sur leur société peuvent être insérées. Pour une start-up, les clauses d’agrément, de préemption ainsi que d’inaliénabilité favorisent l’entre-soi nécessaire en début de vie.
La domiciliation d’une entreprise est immanquable et la start-up n’y échappe pas. Cette organisation prompte aux changements possède un mode de fonctionnement flexible. Pour ces raisons, elle doit gagner la confiance des investisseurs. Dans ce cadre, choisir la domiciliation peut devenir crucial.
Domicilier le siège social d’une société, c’est lui assigner une adresse postale & physique, adresse qu’elle pourra ensuite utiliser sur l’intégralité de ses documents (statuts, communication, factures…). L’adresse d’une société, c’est aussi le rapport avec ses clients, prospects et partenaires. C’est être présent au bon endroit, au bon moment.
Domicilier votre start-up possède trois avantages principaux :
Une start-up doit renforcer sa crédibilité pour attirer les investisseurs. De ce fait, le choix de l’adresse influe sur sa réputation ainsi que sa légitimité. Le choix s’offre à vous entre :
Posséder un local implique d’investir de l’argent, mais aussi des coûts fixes qu’une structure naissante a du mal à assumer. Même s’il s’agit de la solution la plus naturelle pour domicilier votre société, tenez compte du prix de l’immobilier au risque d’y investir une grande part de votre trésorerie.
Le siège social au domicile du gérant : bonne ou mauvaise idée ? Nous abordons cette question en détails dans notre fiche conseil dédiée. Si vous êtes l’un des dirigeants de votre start-up, cette dernière peut être domiciliée au sein de votre domicile personnel. Si vous êtes locataire, le contrat de location stipule normalement les activités autorisées. Il précise notamment si les lieux sont exclusivement dédiés à l’habitation ou peuvent également héberger une activité commerciale. Si c’est le cas, vous pourrez y domicilier votre entreprise, mais ne pourrez pas y exercer votre activité.
Faire le choix de la domiciliation commerciale est un excellent choix pour une société qui démarre, permettant d’en réduire les coûts et donnant accès immédiatement au prestige d’une adresse au coeur de Paris ou dans les grandes villes de France. Domicilier son entreprise dans un centre d’affaires Kandbaz, c’est lui assurer l’accès aux adresses les plus prestigieuses et à tout un panel de services à la carte pour développer son activité.
Créer une start-up induit certaines démarches ainsi que des formalités administratives.
Il s’agit :
Afin que votre dossier puisse être instruits par l’INPI et le greffe du tribunal de commerce, il vous faudra y joindre :
Après un délai d’attente (24h selon le Code de commerce), vous pourrez recevoir l’extrait du registre du commerce vous concernant. Ensuite, votre dossier sera transmis aux organismes sociaux et fiscaux. Bravo, votre start-up est née !
Par Romain Laventure
Secrétaire Général de Kandbaz, en charge du pôle juridique, Administrateur du Synaphe
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