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SASU ou Auto-Entrepreneur : quel statut choisir en 2024 ?

Lecture en 7mn     Romain Laventure    

Dernière mise à jour le 13 septembre 2024

Vous souhaitez créer votre entreprise ? Vous avez l’idée, mais vous vous interrogez sur la forme à adopter pour exercer votre activité dans les meilleures conditions. Si vous êtes seul maître à bord, SASU et auto-entreprise sont deux choix qui s’offrent à vous. Laquelle est la plus adaptée à votre situation ? Quels sont la réglementation et le formalisme encadrant chacune d’elles ? Kandbaz vous explique quelles sont les particularités de ces deux statuts et comment choisir la forme qui colle le plus à votre projet. Que le match commence !

SASU ou Auto-Entrepreneur : quel statut choisir en 2024 ?

SASU et Auto-Entrepreneur : comparatif des statuts

La SASU : définition et avantages clés

La Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle est une forme d’entreprise composée d’un associé unique. Cela signifie qu’une seule personne en apporte le capital et y prend les décisions importantes (si elle s’en désigne président). Le capital social de la SASU est divisé en actions. Elle s’adapte à de nombreux projets à l’exception cependant des activités de débit de tabac, d’assurance ou des arts du spectacle.

La SASU est considérée comme une personne morale, c’est-à-dire qu’elle a sa propre individualité juridique, différente de celle que vous avez en tant que particulier. Votre responsabilité est donc engagée uniquement à hauteur du capital que vous avez apporté à l’entreprise. En cas de dettes, votre patrimoine privé et vos revenus sont ainsi protégés.

Avec la SASU, on parle de chiffre d’affaires pour tout ce que vous encaissez, puis de bénéfice une fois que vous en avez déduit tous vos frais de fonctionnement.

Par ailleurs, vous êtes soumis par défaut à la TVA : c’est-à-dire que vous la facturez à vos clients et que vous pouvez la récupérer sur vos achats.

Enfin, si vous souhaitez agrandir votre société en faisant intervenir de nouveaux associés, il vous suffira de transformer votre SASU en SAS. La SAS est tout simplement la forme pluripersonnelle de la SASU.

L’Auto-Entrepreneur : définition et avantages clés

L’auto-entreprise (ou micro-entreprise) désigne en fait le régime fiscal et social simplifié de l’entreprise individuelle (EI). Cette forme succincte d’entrepreneuriat vous permet de vous lancer rapidement et avec peu de démarches. En revanche, elle est plus réglementée que la SASU sur quelques aspects.

Ensuite, à la différence de la SASU, votre auto-entreprise n’a pas de personnalité juridique propre. En d’autres termes, elle se confond avec votre personne physique. La conséquence est que vous engagez entièrement votre responsabilité. Votre patrimoine individuel peut donc être saisi en cas de dettes.

Enfin, en auto-entreprise, vous êtes par défaut exempté du paiement de la TVA. Cela veut dire que vous ne la facturez pas à vos clients, ce qui peut vous permettre de proposer un prix plus compétitif. En contrepartie, vous ne pouvez pas la déduire de vos achats.

Points de comparaison détaillés entre SASU et Auto-Entrepreneur

Leur forme juridique et les implications

L’auto-entreprise n’est juridiquement pas séparée de l’entrepreneur qui la crée, contrairement à la SASU qui est une personne morale différente de son associé fondateur.

Pour l’auto-entrepreneur, cela suppose une responsabilité illimitée par rapport aux dettes de l’entreprise. Il engage son patrimoine et ses revenus dans son activité, et si les choses tournent mal, il risque de tout perdre.

Dans une SASU, l’associé unique n’implique que ses apports dans la structure (capital social ou compte courant d’associé). Ses biens sont protégés.

Bon à savoir : il existe certaines situations pour lesquelles le président peut tout de même être saisi de ses biens personnels. C’est par exemple le cas s’il est reconnu coupable de fraude fiscale, de faute de gestion ou de détournement de fonds.

Les démarches et formalités de création

La SASU étant une société, il vous faut respecter des démarches de création bien précises. Vous devez d’abord rédiger ses statuts, c’est-à-dire les règles qui en régissent le fonctionnement. Puis, vous publiez une annonce légale dans un journal. Enfin, vous immatriculez votre société pour la faire naître administrativement.

Créer sa SASU n’est pas gratuit : comptez environ 200 € pour les formalités administratives. Si vous choisissez de vous faire accompagner par un expert-comptable, un avocat ou un juriste, il faudra alors également y ajouter ces frais (entre 500 € et 1500 € en moyenne). Des spécialistes en ligne de la création d’entreprise existent : notre partenaire Simplitoo s’occupe par exemple de tout !

Si vous optez pour la création de SASU avec Simplitoo, leurs experts pourront vous aiguiller et vous accompagner de A à Z.

Avec l’auto-entreprise, le processus de création est simplifié : pas de statuts à rédiger ou d’annonce légale à publier. Vous constituez un dossier en ligne, y attachez toutes les pièces justificatives et le transmettez au CFE compétent. Cette action est gratuite.

Pour gagner du temps et éviter de commettre des erreurs, vous pouvez aussi vous faire accompagner par des professionnels. Les conseillers du Portail Auto-Entrepreneur sont là pour vous guider dans vos démarches et vous aident à créer votre micro-entreprise sereinement.

Les régimes fiscaux : avantages et inconvénients

En SASU, vous êtes astreint par défaut à l’impôt sur les sociétés. Ce sont les bénéfices de votre société qui sont imposés. Vous restez cependant redevable à titre personnel de l’impôt sur le revenu (en fonction des sommes que vous vous serez payées). Néanmoins, vous pouvez opter, sous certaines conditions, pour l’impôt sur le revenu pendant maximum 5 ans.

En auto-entreprise, vous êtes nécessairement soumis à l’impôt sur le revenu. Vous avez alors deux possibilités : opter pour l’impôt sur le revenu classique (comme n’importe quel particulier) ou bien choisir le versement libératoire (sous conditions de revenus du foyer). Son concept ? Vous réglez l’impôt pour votre micro-entreprise en même temps que vos charges sociales, à partir d’un pourcentage fixe de votre chiffre d’affaires.

Les charges sociales et la protection du dirigeant

Pour ces deux statuts, la couverture sociale est légèrement différente :

  • Avec la SASU, le président (qui est généralement l’associé unique) est considéré comme assimilé salarié : les cotisations sociales sont donc directement prélevées depuis le salaire que vous vous versez. Vous avez ainsi la même protection qu’un salarié à la différence près que vous ne cotisez pas pour le chômage (et donc que vous n’avez droit à aucune allocation Pôle Emploi en cas de cessation d’activité).
  • Avec le régime de l’auto-entreprise, le montant de vos cotisations sociales est proportionnel à votre chiffre d’affaires : si vous ne faites aucun chiffre, vous ne payez aucune cotisation. En revanche, vous êtes moins bien couverts, notamment en cas d’accident du travail. Pour pallier ces manques, il vous faudra souscrire des contrats complémentaires de prévoyance (indemnités journalières, accidents de la vie, invalidité, etc.).

Les contraintes comptables et administratives

Pour la gestion comptable de votre SASU, vous devez principalement tenir :

  • un livre de compte qui vous sert de journal de bord comptable (vous enregistrez quotidiennement et une à une toutes les opérations effectuées : recettes/dépenses) ;
  • un grand livre pour enregistrer toutes les opérations comptables de votre SASU (par catégories) ;
  • un livre de comptes annuels que vous déposez chaque année auprès du greffe du tribunal de commerce.

En SASU, vous êtes également dans l’obligation d’ouvrir un compte bancaire dédié à votre société et d’effectuer chaque année l’inventaire de tout ce que possède votre entreprise (c’est-à-dire son patrimoine).

En revanche, la gestion comptable de l’auto-entreprise est beaucoup plus simple : vous tenez uniquement un livre des recettes pour répertorier l’ensemble de vos encaissements, et éventuellement un registre des achats (si vous vendez des marchandises, des fournitures, des denrées comestibles sur place ou proposez une prestation d’hébergement). Avec le statut d’auto-entrepreneur, le compte bancaire dédié ne devient obligatoire que si vous dépassez 10 000 € de chiffre d’affaires annuel pendant deux années de suite.

Le conseil de Kandbaz : même si vous n’ouvrez pas un compte professionnel, il est préférable de séparer les finances personnelles des finances professionnelles. Il sera plus facile pour vous de réaliser ce que dégage véritablement votre activité.

Les limitations d’activités et le plafond de chiffre d’affaires

Certaines professions ne sont pas autorisées en auto-entreprise. Par exemple, vous ne pouvez pas exercer d’activité agricole, juridique, médicale ou relevant de la TVA immobilière.

Par ailleurs, vous êtes soumis à des plafonds de chiffre d’affaires :

  • 176 200 € pour les professions commerciales ;
  • 72 600 € pour les professions libérales et artisanales.

De plus et contrairement à la SASU, on ne parle pas de bénéfices, mais de revenu. Avec le statut d’auto-entrepreneur, votre revenu correspond en fait à votre chiffre d’affaires moins un abattement forfaitaire. Vous le comprenez, votre revenu est l’équivalent des bénéfices de la SASU, mais sans la possibilité de déduire au réel vos charges de fonctionnement. Par ailleurs, vous réglez vos cotisations sociales sur la base de votre chiffre d’affaires.

Les possibilités de développement et d’embauche

L’auto-entrepreneur est voué à travailler seul, il n’a pas la possibilité de recruter du personnel. Si son activité se développe et qu’il n’est plus en mesure d’assumer la totalité de ses missions, sa seule perspective sera de recourir à la sous-traitance ou de nouer des partenariats avec d’autres entrepreneurs. La sous-traitance n’est pas une option intéressante dans la mesure où le micro-entrepreneur sera imposé sur la totalité du chiffre d’affaires perçu pour le travail réalisé, sans pouvoir déduire la part reversée à son sous-traitant. De même, s’il tisse un partenariat, il est préférable que chacun facture sa partie de la prestation. Face au client, cela ne donne pas forcément une image très professionnelle.

Le statut de la SASU permet quant à lui tout type d’embauche : CDI, CDD, intérim ou apprentissage.

Comment décider entre SASU et auto-entreprise en fonction de votre projet ?

Comme toujours, il n’y a pas de solution clé en main idéale. Vous devez choisir en considérant votre situation propre.

Le potentiel de croissance et les projections à moyen/long terme

Avant de vous lancer dans la grande aventure de la création d’entreprise, vous devez vous assurer que votre projet est viable. Cela passe par la réalisation d’une étude de marché qui établira, entre autres, un chiffre d’affaires prévisionnel. Si le résultat est proche des plafonds autorisés en micro-entreprise et que vous avez en plus des perspectives de développement, autant démarrer directement dans un autre cadre, par exemple celui de la SASU.

Vos besoins en capitaux et le financement du projet

L’auto-entreprise est souvent réservée aux petites activités avec peu de perspectives de croissance. En situation de fort développement, le professionnel a tout intérêt à migrer vers un autre statut. Si vous avez besoin de financer des investissements, vous aurez plus facilement accès aux crédits par le biais d’une SASU qui inspirera davantage confiance. C’est aussi fiscalement plus attrayant puisque vous pourrez déduire les investissements et les frais liés, générer des amortissements et récupérer la TVA.

Le profil de risque de votre projet et la protection de votre patrimoine personnel

Plus l’activité est importante, plus elle nécessite d’investissements, plus elle est risquée. Si vous souhaitez protéger vos biens propres, il sera préférable d’opter pour la SASU. En sachant tout de même que les banques demandent quasiment systématiquement la caution personnelle du dirigeant pour garantir un prêt. C’est à vous de négocier, il existe d’autres formes de garantie que la caution personnelle (nantissement, gage, privilège, etc.).

Bon à savoir : nous avons vu que l’auto-entrepreneur engage son patrimoine et ses revenus dans son activité. S’il est marié sous le régime de la communauté légale réduite aux acquêts (c’est-à-dire sans contrat de mariage), il engage également les revenus de son conjoint qui intègrent automatiquement la communauté.

Vos préférences en matière de gestion et de contrôle de l’entreprise

Que ce soit en auto-entreprise ou en SASU, vous êtes le seul maître à bord. Vous prenez toutes les décisions et vous endossez toutes les responsabilités. En revanche, ce n’est pas du tout le même engagement de gérer une auto-entreprise et une SASU. Les formalités administratives et comptables sont beaucoup plus simples pour l’auto-entrepreneur que pour le président d’une SASU.

Les étapes pour passer de l’Auto-Entrepreneur à la SASU (et vice-versa)

Les conditions et les formalités de transition

Si vous souhaitez conserver la même activité, mais que vous voulez juste passer du statut de micro-entreprise à celui de la SASU, il va falloir cesser votre micro-entreprise.

La radiation de l’auto-entreprise

  • Complétude du formulaire P2 P4 de cessation d’activité d’auto-entrepreneur ;
  • transmission du formulaire au CFE (Centre de Formalité des Entreprises) dont dépend l’activité ;
  • règlement des cotisations sociales dues si nécessaire.

La création de la SASU

  • Rédaction des statuts nommant le président (qui est quasiment toujours l’associé unique de la SASU) ;
  • dépôt du capital social ;
  • publication de l’annonce légale ;
  • transmission du dossier complet aux greffes du RCS (Registre du Commerce et des Sociétés) pour l’immatriculation.

Le transfert du fonds de commerce s’il y a lieu

Vous devez rédiger un acte de cession du fonds de commerce qui en précise les modalités (prix, liste des biens compris, conditions de paiement). La cession peut se faire à titre gracieux ou onéreux.

Ensuite, il suffit de faire enregistrer cet acte de cession auprès du SIE (Service des Impôts des Sociétés) dont vous dépendez.

Bon à savoir : la radiation de l’auto-entreprise doit être effectuée dans les 30 jours suivant la création de la SASU. La SASU doit être effectivement créée dans les 15 jours après la parution de l’annonce légale. La société est officiellement créée par l’édition de son extrait Kbis, qui est un peu son acte de naissance.

Les conséquences fiscales et sociales du changement de statut

Le revenu de la micro-entreprise est soumis à l’IRPP (impôt sur le revenu des personnes physiques). Il est imposé au barème progressif, sur son chiffre d’affaires après abattement forfaitaire.

Le bénéfice de la SASU est quant à lui imposé à l’IS (Impôt sur les sociétés).

Pour les charges sociales, l’auto-entrepreneur s’acquitte d’un taux forfaitaire calculé sur son chiffre d’affaires réellement perçu. Le président de la SASU a un régime salarié. Il cotise à la Sécurité sociale des travailleurs en fonction de la rémunération qu’il reçoit. Parfois, ce salaire est supérieur au bénéfice (le bénéfice étant ce qu’il reste après déduction des charges y compris les charges salariales).

Guide pratique : les conseils de Kandbaz pour choisir le bon statut

Le choix du statut sous lequel vous allez exercer votre activité n’est pas une mince affaire. Chaque hypothèse a des incidences, notamment fiscales, sociales ou juridiques. Même si rien n’est irrévocable et qu’il est toujours possible d’évoluer, autant faire d’entrée le choix le plus adapté à votre situation. Nous vous donnons quelques pistes de réflexion.

Se poser les bonnes questions

Avant de décider, vous devez vous interroger sur plusieurs aspects de votre future vie d’entrepreneur :

  • Quel type d’activité allez-vous exercer ? (commerciale, libérale, immobilière, artisanale, etc.)
  • Quel est votre chiffre d’affaires prévisionnel ?
  • Est-il crucial pour vous de limiter votre responsabilité ?
  • Avez-vous besoin d’embaucher des salariés ?
  • Avez-vous d’importantes perspectives d’investissements ?
  • Quelles sont vos compétences administratives et comptables ?

Anticiper le futur de votre activité

Un bon dirigeant a toujours un coup d’avance, il ne doit pas se laisser surprendre par les aléas de la vie de l’entreprise, en tout cas, le moins possible.

Vous devez évaluer votre situation à la fondation de votre entreprise, mais vous devez déjà penser à ce qu’elle sera demain, le mois ou l’année prochaine.

Par exemple, vous n’avez pas besoin d’investissements à la création, mais vous savez que vous devrez acheter une fourgonnette dans l’année. Il est inutile de créer votre auto-entreprise, partez directement sur une SASU.

Prendre en compte la simplicité de gestion

Si vous ne vous sentez pas capable de gérer une comptabilité et des formalités administratives plus contraignantes ; si vous n’avez pas le budget pour vous faire assister d’un professionnel et si votre niveau d’activité rentre dans les cases, préférez le statut d’auto-entrepreneur. Vous serez toujours à temps d’évoluer vers une autre structure si votre business décolle vraiment.

FAQ : toutes les réponses pour choisir au mieux entre auto-entreprise et SASU

Quelle est la différence entre un auto-entrepreneur et une SASU ?

Les deux concernent des travailleurs indépendants, c’est-à-dire des travailleurs qui exercent seuls. Cependant, l’auto-entreprise est une entreprise individuelle alors que la SASU est une personne morale, constituée par des statuts.

Est-il possible de changer de statut aisément ?

C’est possible, mais si vous souhaitez conserver la même activité, il faut cesser votre auto-entreprise et créer une SASU.

Comment se rémunère-t-on différemment en SASU et en tant qu’auto-entrepreneur ?

Le revenu de l’auto-entrepreneur correspond à son bénéfice (chiffre d’affaires encaissé moins ses charges). La SASU dégage également un bénéfice qui lui sert à rétribuer le président sous forme de salaires ou de dividendes. Il n’est pas obligé de percevoir l’intégralité du bénéfice. La part restante sera imposée à l’IS (Impôt sur les Sociétés).

Quel statut est le plus avantageux pour un projet nécessitant des investissements importants ?

La SASU vous permettra d’obtenir plus facilement des financements. De plus, vous aurez l’opportunité de déduire le montant de vos investissements de votre chiffre d’affaires, selon le type d’investissement vous pourrez générer des amortissements et en plus, vous pourrez récupérer la TVA.

Quel est le meilleur statut pour payer moins de charges entre SASU et auto-entreprise ?

Les taux de cotisations sont moins importants en micro-entreprise, mais la couverture sociale liée l’est également.

Pourquoi passer de micro à SASU ?

Il peut y avoir plusieurs raisons :

  • dépassement des plafonds de chiffre d’affaires autorisés en auto-entreprise ;
  • besoin de se développer et de recruter du personnel ;
  • importants investissements prévisionnels ;
  • souhait d’améliorer sa protection sociale, notamment en bénéficiant du régime salarié de la Sécurité sociale ;
  • besoin de donner une image plus solide et prospère à son entreprise.

Quel est le principal désavantage du statut de SASU ?

Le principal inconvénient de la SASU c’est les frais qu’elle génère : frais de création (statuts, accompagnement professionnel, assemblée générale, annonce légale, greffes, etc.), frais de gestion (AG annuelles, expert-comptable, commissaire aux comptes, mise à jour des statuts, etc.), charges sociales du président proportionnelles à sa rémunération.

Quel chiffre d’affaires minimum pour une SASU ?

Il n’y en a pas. Votre SASU peut très bien être créée et exister tout en ne générant aucun flux.

Bon à savoir : contrairement à la micro, elle n’a pas non plus de chiffre d’affaires maximum à ne pas dépasser.

Quel statut est le plus adapté à mon profil ?

Le choix entre l’auto-entreprise et la SASU dépend de plusieurs facteurs clés, tels que :

  • vos prévisions de chiffre d’affaires ;
  • votre besoin de recruter du personnel ;
  • l’image que vous souhaitez renvoyer à vos partenaires ;
  • vos investissements ;
  • vos attentes en matière de simplicité de gestion ;
  • le niveau de protection sociale que vous souhaitez.

Quelles sont les principales différences entre l’auto-entreprise et la SASU ?

  • Le régime fiscal et social ;
  • la responsabilité des dirigeants ;
  • les formalités de création et de gestion.

Peut-on cumuler l’auto-entreprise avec un autre statut ?

Oui, le cumul est possible sous certaines conditions. Par exemple, un salarié peut exercer une activité d’auto-entrepreneur en parallèle de son emploi salarié.

Auteur

Par Romain Laventure

Secrétaire Général de Kandbaz, en charge du pôle juridique, Administrateur du Synaphe

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