Dernière mise à jour le 26 janvier 2022
Conformément à la loi, les entreprises sont soumises à des déclarations sociales concernant leurs salariés. Ces déclarations permettent aux entreprises de connaître le taux de cotisation qui leur sont applicable et aux salariés de bénéficier de leurs droits sociaux (assurance maladie, accident de travail, retraite, etc.).
Quelles sont les déclarations sociales obligatoires pour les entreprises ? Quelles sont les échéances à respecter ? Tout sur le sujet.
Pou chaque nouveau salarié qui intègre l’entreprise, l’employeur est tenu d’effectuer plusieurs déclarations
Cette déclaration permet de déclarer le nouveau salarié auprès de l’organisme social compétent : URSSAF ou MSA. Cette déclaration doit être effectuée avant chaque embauche, au plus tard 8 jours avant la date de prise de poste de l’employé.
L’objectif de cette déclaration est de simplifier la déclaration d’embauche en remplaçant le contrat d’embauche et le DPAE. Elle s’applique aussi bien pour les contrats à durée déterminée (CDD) que ceux à durée indéterminée (CDI) ou les contrats d’apprentissage et vise les entreprises de moins de 19 salariés.
Cette déclaration est obligatoire pour toutes les entreprises exerçant une activité autre qu’agricole et relevant du régime général. Elle doit être effectuée au plus tard le 5 du mois qui suit celui de l’embauche. Puis chaque mois, utiliser un chèque de paiement de salaire durant toute la durée du contrat de travail.
Il permet de déclarer l’embauche d’un salarié agricole en CDD de 3 mois au maximum. Toutefois, sa rémunération ne doit pas dépasser 10 284 €.
Cette déclaration est obligatoire pour tout employeur agricole qui embauche un salarié dans le cadre d’une activité saisonnière, d’une croissance de l’activité ou pour remplacer temporairement un salarié absent (par exemple en arrêt maladie). Elle doit être effectuée dans les 8 jours qui précèdent l’embauche ou le jour de l’embauche. Puis chaque mois, utiliser un chèque de paiement de salaire durant toute la durée du contrat de travail.
Ce titre permet de déclarer simplement les emplois occasionnels non qualifiés exercés pendant une fête foraine, une foire ambulante ou dans un parc d’attractions. La déclaration concerne les employeurs forains relevant des codes NAF ou APE 9321Z ou 9329Z et comptant au maximum 9 salariés au 31 décembre de l’année N-1.
La déclaration doit être effectuée lors de l’embauche, puis chaque mois, utiliser un chèque de paiement de salaire durant toute la durée du contrat de travail.
Il permet d’embaucher, de déclarer et de payer les cotisations sociales d’un salarié du spectacle vivant. Le Guso est obligatoire pour tout organisateur non professionnel qui engage occasionnellement des intermittents du spectacle vivant (artiste ou technicien du spectacle). L’activité principale de l’employeur ne doit pas être l’exploitation de lieux de spectacle.
la déclaration doit se faire lors de l’embauche.
D’autres déclarations sont systématiques : tous les mois, tous les trois mois ou tous les ans.
Chaque mois ou trimestre, l’entreprise est tenue d’effectuer plusieurs déclarations. Le manquement à ces obligations entraîne le paiement de pénalités.
Cette formalité est obligatoire depuis le 1er janvier 2017 pour l’ensemble des employeurs du secteur privé relevant du régime général et du régime agricole de la Sécurité sociale. Sauf ceux qui doivent remplir la DADS-U.
La DSN permet de déclarer les salaires et de payer les cotisations sociales. Elle remplace la majorité des déclarations sociales, à savoir :
La DSN doit être effectuée tous les mois au plus tard le 5 du mois suivant la période d’emploi rémunérée si l’entreprise compte moins de 50 salariés. Et au plus tard le 15 du mois suivant la période d’emploi rémunérée dans les autres cas.
Comme son nm le laisse deviner, cette déclaration sociale se fait tous les mois avant le 15 du mois suivant le versement du salaire. Elle permet de déclarer le travail d’un intermittent du spectacle. L’attestation employeur mensuelle est obligatoire pour tout employeur titulaire d’une licence d’entrepreneur de spectacles.
Elle permet de déclarer les contrats rompus/conclus au cours du dernier mois. Elle est une obligation mensuelle pour toute entreprise employant de plus de 50 salariés.
Plusieurs déclarations doivent être effectuées par l’entreprise chaque année. Le manquement à ces obligations entraîne également le paiement de pénalités.
La DSI est obligatoire pour les artisans, commerçants, industriels et libéraux. Cette déclaration permet de calculer les cotisations sociales obligatoires d’assurance-maladie, vieillesse, maternité, invalidité-décès et allocations familiales, les contributions sociales, etc.
La déclaration des revenus professionnels est obligatoire pour les professionnels non salariés agricoles et certaines professions libérales. Elle permet de calculer les cotisations obligatoires de sécurité sociale, la Cotisation Sociale Généralisée (CSG) et la Contribution pour le Remboursement de la Dette Sociale (CRDS).
Ces documents déclarations récapitulent les rémunérations brutes annuelles versées à chaque salarié. La déclaration doit être faite avant le 31 janvier de l’année et concerne les salaires de l’année N-1.
La DADS-U est obligatoire pour les employeurs :
Deux déclarations ponctuelles sont obligatoires pour les entreprises.
Tout accident de travail ou de trajet d’un salarié doit être déclaré à la caisse primaire d’assurance maladie ou CPAM Dans les 48 heures. Les dimanches et les jours fériés nesont pas comptés.
Elle concerne les entreprises du BTP et a pour but le remboursement partiel des indemnisations versées aux salariés en cas d’arrêt de travail ou de chômage partiel causés par des intempéries.
Par Romain Laventure
Secrétaire Général de Kandbaz, en charge du pôle juridique, Administrateur du Synaphe (syndicat professionnel de l’hébergement d’entreprise)
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